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La voix de Rémi
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2 septembre 2012

Valls, le Sarko de gauche.

Deux hommes, deux parties, deux gouvernements, deux oppositions, et pourtant ! Une même petite taille, un seul ministère, occupé successivement par les deux hommes et deux politiques étrangement similaires pour émaner de deux parties soit-disant opposés. Mais ceci n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Deux politiques donc qui s'assemblent et se ressemblent et qui se complètent. On retrouve chez nos deux compères une animosité à toute épreuve envers les communauté de l'Europe de l'est, certes pour diverses raisons (sécurité pour le premier et socialisme pour le second) mais qui poussent l'un comme l'autre à effectuer des expulsions massives dès que le pouvoir l'autorise (Sarkosy ayant passé un moment au pouvoir justement, il lui sera d'autant plus facile de mettre en oeuvre cette politique intérieure éventuellement qualifiable de raciste). Autre point commun chez nos deux grands nains : une réaction assez similaire face à une épreuve en particulier que leur aura réservé à tous deux le pouvoir : les émeutes. Suite à celles de la Villeneuve et de Neuilly comme à celles d'Amiens plus récemment, les deux hommes ont adopté un comportement rythmé par des phases, ou étapes, identiques : 1) l'image d'un homme horrifié et près à soulever des montagnes pour éviter que cela ne se reproduise. S'ajoute à cela l'annonce d'une visite imminente dans le quartier sinistré, comme si les hommes politiques avaient toujours un trou dans leur emploi du temps prévu pour ce genre d'événement.2) la visite annoncée, en grandes pompes, ou ils apparaissent entourés de vieux haut gradés. Puis vient la présence sobre de l'homme d'état aux funérailles des éventuelles victimes ou au chevet des hospitalisés. Avec évidemment, en point d'orgue de ce déplacement, la traditionnelle allocution ministérielle, le discours ou sont sortis les grands mots et les promesses mirobolantes du multiplication des effectifs et budget destinés à la sécurité. 3) Le remplacement d'un élu local jugé responsable et désigné comme le bouc émissaire (il en faut bien toujours un ...) de l'affaire.4) La troisième étape porte plusieurs noms. Pour Valls, on peut encore raisonnablement parler d'attente, voire d'espérance. Pour Sarko, cela s'appelle la désillusion ou de la déception. Mais je ne me fais pas de soucis pour Manuel, car la frontière est fine et vite franchie. Et ce n'est pas les quelques centimètres en plus qui feront la différence quand viendra l'heure de faire les premiers bilan et constats.
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